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L'actualité des constructeurs automobiles

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jeudi, janvier 12 2012

Embellie pour le tandem Renault Nissan durant 2011 : Les perspectives pour 2012 avec le Russe Avtovaz et le déploiement en Chine et Douai...

a - renault nissan

Ça va plutôt bien pour le tandem Renault-Nissan : avant-hier Carlos Ghosn a même déclaré que l’année 2012 s’annonçait sous de meilleurs auspices encore que l’année passée. 2011 aura pourtant déjà été l’année de tous les records pour le groupe : Un total de 8,03 millions de voitures vendues dans le monde, ce qui correspond à une hausse 10,3% des ventes.

Après 2011, les enjeux pour 2012

C’est Nissan qui présente les meilleurs résultats (4,6 millions de voitures / hausse de 13%), Renault n’a vendu lui "que" 2,7 millions de véhicules (+4,6% en termes de ventes). Mais dans ces 8,03 millions de véhicules vendus, Avtovaz la marque russe, dont Renault détient 25%, compte pour 638 0000 véhicules. L’entrée de Nissan au capital d’Avtovaz pour laquelle des pourparlers ont en cours (mais on disait déjà la même chose en juin 2011) permettrait au groupe de prendre le contrôle du fabriquant de la Lada, avec à la clé une augmentation de la production, mais rien n’est joué.. Pour Renault les choses vont plutôt bien puisque Carlos Ghosn a annoncé avoir engagé « des discussions approfondies avec le l'administration chinoise pour faire pénétrer Renault en Chine sur le plan industriel. A la clé un partenariat avec Dongfeng (qui collabore déjà avec PSA.. Et Nissan en Chine). Tandis qu’en France on rappellera quand même l’investissement de 420 millions d’euros dans l’usine de Douai.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/reuters_00415590-renault-investira-420-millions-d-euros-dans-son-usine-de-douai-273851.php

http://www.usinenouvelle.com/article/l-alliance-renault-nissan-bat-tous-les-records-de-ventes-en-2011.N166227


mercredi, décembre 28 2011

Ventes de voitures : Les BRICS dépassent les pays développés

usine nouvelle

Alors que PSA cédant un peu trop aux douces sirènes de la mondialisation nous annonce des licenciements à tours de bras, une étude publiée voici quelques jours par Scotia, une banque canadienne nous donne le fin mot de l'histoire : Pour la première fois, les ventes de voitures dans les « pays en développement » (comprendre « pays émergents » / BRICS) devraient dépasser celles des marchés développés (in extenso Europe occidentale/Amérique du Nord/Japon).

Pendant ce temps là les grands groupes automobiles continuent d'avancer leurs pions dans les BRICS

L'Usine nouvelle qui se fait le relais de cette étude rappelle que les émergents ne représentaient que 20% des ventes mondiales il y a seulement 10 ans... Pendant ce temps PSA continue d'avancer ses pions en Chine, et en fait sa tête de pont pour le reste du « marché régional », au Brésil aussi bien sûr, territoire fort goûté des constructeurs... Une bonne chose pour le groupe certes, on aurait simplement aimé un peu plus de projets de développement sur les territoires Français et Européen...

Toujours d'après SCOTIA, c'est l'Europe qui constituera le maillon faible en 2012, en particulier les « marchés méditerranéens » qui continuent en toute logique à impacter les conséquences de la crise... les ventes dans les BRICS, elles, devraient croître de 7% en 2012...

source : http://www.usinenouvelle.com/article/les-pays-emergents-premiers-acheteurs-de-voitures-en-2012.N165471

mercredi, novembre 2 2011

Ouverture du marché de la pièce détachée : L'arlésienne

libere mon auto

Relayer la campagne

Il n’est pas encore trop tard pour relayer la grande campagne de l’association 40 millions d’automobilistes en faveur de la libéralisation du marché de la pièce de carrosseries, et écrire à votre député : Même si le texte est désormais passé devant le Sénat, une mobilisation supplémentaire ne fait pas de ma sur ce dossier plutôt sensible. Pour appuyer sa mobilisation, l’association est ses partenaires (l’ANAE , La FEDA, l’association que choisir,…) ont créé un site dédié à cet effet qui présente de manière exhaustive le sens de cette démarche : http://www.liberemonauto.org Sur la page d’accueil du site on trouve exposés les chiffres suivants :

  • 38% des consommateurs ne disposent pas d’une assurance auto tous risques et doivent donc payer les réparations dans le cas d’un sinistre non couvert par l’assurance au tiers
  • En tout ce sont 32 millions de véhicules qui seraient concernées par la libéralisation du marché des pièces de carrosserie.
  • 26% d’augmentation en moyenne pour les tarifs des pièces de carrosserie entre 2005 et 2010.
  • 34% d’économie en moyenne si le consommateur a la possibilité d’utiliser les pièces alternatives
  • Déjà 11 États n’appliqueraient plus le monopole, parmi lesquels nous comptons la Belgique et l’Allemagne.

Des résistances du côté des constructeurs

Evidemment on freine des quatre fers du côté des constructeurs, qui n’ont pas non plus lésiné sur le lobbying : Pour les constructeurs et métallurgistes européens, une telle décision s’apparenterait à faire le jeu de "l'empire du milieu"... Des prises de position que ne manquent pas de démonter bien sûr le camp opposé...

Source :

http://www.40millionsdautomobilistes.com/Data/Dossiers/consommation/320.asp

http://www.libere-mon-auto.org/

http://assurance-auto-consommateurs.com/2011/11/02/le-lobbying-de-40-millions-dautomobilistes-en-faveur-de-la-liberalisation-du-marche-de-la-piece-detachee/

dimanche, janvier 30 2011

Le MEDEF Italien? Pas assez dur pour les patrons transalpins...

blog.jpg

(La "Marcagaglia" , la Laurence Parisot italienne)

(lire le premier billet de cette série )

La Cofindustra (le MEDEF transalpin) sort relativement affaiblie de toutes ces péripéties : Elle n'aura plus de représentation dans les usines du groupe, de même d'ailleurs que la CGIL (grosso modo la CGT italienne) au motif que cette dernière a refusé de signer l'accord, et que Fiat, ayant opté pour le régime légal de la loi de 1970 sur le statut des salarié, se dégage de fait dégagera de la convention de la métallurgie de 1993. D'autre part l'article 19 de la loi en question n'autorisant le droit de représentation syndicale qu'aux organisations signataires des accords nationaux, de branche ou d'entreprise. Exit donc apparemment la Confindustra, au profit d'une fédération sur mesure qui pourrait bientôt voir le jour si j'ai bien compris : la « Federauto » http://www.blitzquotidiano.it/economia/fiat-marchionne-federauto-chrysler-confindustria-673555/

Le vent tourne pour la Confindustra

Le syndicat patronal, ne servirait pas assez les intérêts du patronat Italien... Bref trop mou, pas assez ultralibéral, et surtout, trop cher... La présidente a d'ailleurs annoncé, histoire de stopper l'hémoragie que les dépenses somptuaires de l'organisation allaient être réduites à la portion congrue. La ligne politique de l'organisation va-t-elle aussi épouser les désidératas des patrons italiens, c'est l'inconnue... Conformément au célèbre effet boule de neige, des défections s'annonceraient de toute part désormais pour la Confindustra, ainsi Fincantieri, (construction navale, contrôlé par l'Etat!), a annoncé son intention de ne pas payer ses 340.000 euros de cotisation en 2011... En cause, le « manque de soutien du patronat dans son combat pour les gains de productivité. »

Aller plus loin : Blog dont est issue la capture d'écran http://www.mentecritica.net/tag/confindustria/

L'info en plus :

association-of-british-insurers.jpg Une info sur la thématique assurance moto : nous partons au Royaume-Uni, ou cet article fait état d'une enquête de l'association des assureurs britanniques (Association of British Insurers (ABI)) qui démontre que près de la moitié des conducteurs de deux roues pratiqueraient en fait le "fronting", une pratique qui consiste a souscrire une assurance moto pour son propre compte alors que le conducteur est par exemple un membre de la famille... Cette pratique, est évidemment fort périlleuse du point de vue de l'assurance - tout spécialement du point de vue de l'indemnisation de la victime en cas d'accident bien évidemment. D'après l'enquête, un anglais sur deux parmi l'échantillon de personnes interrogées, se considère comme susceptible de pratiquer le "fronting"... Toujours d'après l'enquête, le phénomènes toucherait des milliers de personnes aux Royaume-uni, il est vrai que les tarifs des primes non seulement sont exorbitants, mais de plus subissent des hausses régulière et fort importantes... Evidemment, cela a des conséquences.. http://www.insurancedaily.co.uk/2011/01/19/over-half-of-motorists-would-consider-fronting/

samedi, janvier 29 2011

Un patron provocateur doublé d'un fin et brutal stratège...

sky.jpg

(Lire le premier billet de cette série)

Un patron provocateur

Dans un long billet consacré à la « saga marchionne » dans le magazine Challenge, on apprend que le patron de Fiat a un certain goût de la provocation, ainsi le 24 octobre dernier, il aurait tout simplement déclaré lors d'un talk-show économique expliqué que Fiat se porterait mieux « s'il pouvait se séparer de l'Italie », inutile de dire que ces propos ont été amplement relayés dans les médias. http://tg24.sky.it/tg24/economia/2010/10/24/sergio_marchionne_fiat_crisi_italia_auto.html

« Aux Etats-Unis, on fait, ici, on bavarde », n'a cessé de répéter Marchionne qui joue de son aura de « bi-national » (sa famille a émigré au canada alors qu'il était adolescent) : Argument semble-t-il relativement spécieux puisqu'en l'occurrence, avec Chrysler, on a « mal fait » outre atlantique.

http://www.challenges.fr/magazine/portrait/0239.033596/sergio_marchionne_administrateur_dlgu_de_fiat.html

Une stratégie de « balkanisation »

Sa stratégie consiste à morceller les négociations (signature d'un accord pour chaque site, « isolé au sein d'une nouvelle entité propre créée pour la circonstance (« Newco » en « italien ») , avec des organisations syndicales pour le coup neutralisées, (probablement encore un peu sonnées – mais nul doute qu'il y aura un retour...) ; et éviter de rendre des comptes hormis aux actionnaires...

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin?



D'autre part, toujours d'après les Echos, Sergio Marchionne viendrait d'annoncer son intention – au vu de la facilité avec la quelle il a fait passer la pilule pourquoi s'en priver – de généraliser sa brillante idée à l'ensemble des usines du groupe Fiat... Arguant non sans un certain sens de l'à propos que « l'on ne peut pas vivre dans deux mondes à la fois » et qu'il n'y a « pas d'alternative ». C'est donc la totalité des usines qui pourraient être concernées, soit en tout 62.000 personnes, 81.000 avec les effectifs de Fiat Industrial...

Suite de l'article

vendredi, janvier 28 2011

Fiat pressure ses ouvriers alors que les bénéfices reviennent.

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Alors que Sergio Marchionne vient de mettre salariés et syndicats au pas, à l'occasion des 2 référendums de Naples et de Turin, conditionnant les investissements promis quelques mois plus tôt, à la signature d'un accord (lire le billet précédent) qui sonne pour ainsi dire le glas de nombre d'acquis sociaux des dernières années. Or le groupe Fiat contre toute attente se porte plutôt bien, il vient même de dégager un bénéfice de 520 millions d'euros. D'après les Echos, si Fiat sort du rouge c'est en grande partie grâce aux activités de Fiat Industrial (camions et véhicules industriels), avec une hausse de 1 milliard d'euros contre 614 millions d'euros pour la branche auto. À l'origine de ce succès, à côté d'une meilleure conjoncture, le groupe met en avant « l'attention constante portée à la maîtrise des coûts et à l'efficacité industrielle »... Difficile de ne pas voir dans cette déclaration une allusion à la « politique de rigueur » initiée ces derniers temps.

L'administrateur fait payer aux travailleurs italien la stratégie d'expansion de Fiat...

Avec une trésorerie à 16 milliards d'euros (13,2 pour Fiat auto ) et une dette divisée par 2 avec 500 millions d'euros pour la branche auto et 1,9 md pour Fiat industrial (à mettre en rapport avec les bénéfices escomptés dans chacune des branche pour 2011 : 300 million pour Fiat, et 600 millions pour Fiat Industrial, les choses sembleraient en passe de s'arranger pour Fiat après les grosses pertes de 2009. Mais ce ne sera pas de trop pour s'acquitter de la colossale dette engendrée par la reprise de Chrysler outre atlantique... Fiat va ainsi devoir rembourser 12,5 milliards de dollars au Trésor américain pour ses opérations sur Chrysler. Dont 4 milliards sont précisément à régler avant 2012, notamment pour financer les caisses de retraite et de prévoyance des salariés de Chrysler,. Tiens tiens... Et si Fiat faisait au final régler par les ouvriers italiens sa stratégie d'expansion? Fiat est entré à hauteur de 20 % dans le capital de Chrysler, et aurait une option à 51 % d'ici à 2016.

Suite de l'article

lundi, janvier 24 2011

Les salariés de Fiat : Un retour magique 40 ans en arrière du point de vue des acquis syndicaux.

regression-sociale-2.jpg

(L'image d'un certain bonheur > visuel : screenshot en provenance d'un blog italien http://www.zcommunications.org/auguri-by-fabio-sallustro)

__Sergio Marchionne a obtenu ce qu'il voulait, Le personnel de l'Usine Mirafiori a voté en faveur de l'accord entre la direction et 4 syndicats sur 5. à la clé une grosse pression supplémentaire sur les ouvriers__ . Objectif en ligne de mire : L'augmentation de la productivité, dans le cadre du partenariat avec l'américain Chrysler. Les concessions sont lourdes au bout du compte, et n'augurent probablement rien de bon du point de vue de l'embauche sur les sites concernés :

Des concessions qui ont des airs de régression sociale...

- 10 mn de pause en moins compensées par 45 euros en brut mensuel

- Un quota d'heures supplémentaires qui passe de 40 à 120 ou même 200 heures dans certaines conditions.

- Cerise sur le gâteau, l'accord autorisera aussi le travail 6 jours sur 7

- Plus un serrage de vis du point de vue des arrêts maladies...

Bref, le travailler plus pour gagner plus si cher à notre président (et aux Français), totalement en contradiction avec l'objectif de réduction de chômage bien sûr. Petite précision, le non était majoritaire parmi les personnels ouvriers...

Le Changement dans la tradition

Sergio Marchionne peut être content de lui : C'est la première fois qu'un accord interprofessionnel – dantant de 1993 – équivalent d'une convention collective, est remis en cause en Italie. Régression sociale sans précédent puisque le cadre de référence du nouvel accord est une loi de 1970 autorisant davantage de flexibilité... Nul doute que ce genre de chantage sous forme de marché – Un milliard d'investissement et la menace d'une délocalisation était l'enjeu de ce vote rappelons-le - donnent des idées à d'autres constructeurs... Flexibilité quand tu nous tiens... Le savoureux mot de la fin est du PDG de Fiat, qui a invité les salariés de la firme à « affronter les défis de manière constructive », c'est le cas de le dire...

Un article sur les hausses monstrueuses des primes d'assurances auto auxquelles ont eu à faire face les britannique en 2010 > Lire l'article